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Un peu d'histoire

Alphonse Bertillon

Juan Vucetich

Henry Faulds

William Herschel

Grâce aux travaux de scientifiques tels que Grew et Galton, le XIX ème siècle est marqué par le développement d’un nouveau moyen d'identification des individus : la dactyloscopie. Cette expression est tirée du grec « dactylos » : doigt et « scopie » : examiner. Cette technique est utilisée pour identifier des individus par leurs empreintes digitales. Il s’agit d’un outil biométrique (Analyse des caractéristiques biologiques d'une personne, destinée à déterminer son identité) très utilisé en anthropométrie judiciaire pour l'identification des criminels.

En 1860, le diplomate anglais Herschel note que « les empreintes digitales sont formées avant la naissance et « restent inchangées tout au long de la vie ». En 1880 le médecin écossais Faulds affirme que les empreintes sont spécifiques à chaque individu et propose une méthode pour enregistrer les empreintes avec de l'encre d'imprimerie. Ainsi, en 1891, le docteur et dirigeant de police Juan Vucetich crée le premier fichier d'empreintes digitales en Argentine.

Il est aussi le premier à identifier un criminel par ses empreintes digitales et cette même année l’anthropologue anglais Francis Galton, qui étudie les empreintes digitales, publie un ouvrage : finger-prints. Il établit une classification expérimentale de plus de 2500 séries d'empreintes et calcule qu’il y a seulement une chance sur 64 milliards que deux individus aient la même empreinte. Quelques années plus tard, l’inspecteur britannique Edward Henry met au point un système d’identification qui ressemble à celui de Vucetich.

Ce système permet de définir des familles, telles que les arcs, les boucles ou les verticilles. Par ailleurs, en France, c'est en octobre 1902, grâce à Alphonse Bertillon, que les empreintes digitales sont devenues l'une des principales preuves lors des enquêtes policières. Ainsi en 1907, la commission de l’Académie des sciences déclare que la dactyloscopie peut être considérée comme une preuve lors d’une enquête. Dès lors, les services judiciaires de la police française établissent des fichiers décadactylaires (10 doigts) et monodactylaire (1 doigt). Jusqu’à la fin du XX siècle, les policiers doivent chercher manuellement des indices dans des milliers de fichiers répartis dans différents fichiers régionaux. Ainsi lors de l'affaire Thierry Paulin (voir page suivante), on s'aperçoit après son arrestation que ses empreintes étaient dans un fichier de la police de Toulouse mais qu'on ne les a pas comparées puisque les meurtres étaient commis aux alentours de Paris. C'est cette affaire en 1987 qui accélère la création du fichier automatisé des empreintes digitales (FAED). Ce fichier issu du logiciel Morpho System de SAGEM , qui automatise les photographies, la numérisation et la comparaison des empreintes digitales et palmaires est géré par le ministère de l'Intérieur.

Concernant les empreintes palmaires (les traces sur la paume des mains) il est possible de les utiliser pour l’indentification d’individus depuis 2002 et c’est d’ailleurs en 2010 qu’un criminel a pu être identifié pour la première fois grâce à ses empreintes palmaires.

Par des élèves du lycée Robert Doisneau de Vaulx-en-Velin

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