top of page

L'affaire Thierry Paulin

A partir de 1984 et cela pendant plusieurs années, des séries de meurtre et d’agression sur les personnes âgées se succèdent dans les arrondissements de Paris. Après une série d’enquête et une soixantaine d’interpellations, les enquêteurs sont découragés. Cependant, vers la fin du moi de janvier 1986, la police fait une grande découverte. Le long travail de comparaison des empreintes digitales aboutit enfin (à cette époque le fichier automatisé des empreintes digitales n’existe pas), les

empreintes relevées sur les lieux de plusieurs crimes commis en 1984 sont identiques à celle relevées sur les crimes commis en 1985.

La police, un peu plus motivée continue les opérations mais les crimes continuent et on compte plus de 16 meurtres commis depuis l’hiver 1984. La police ne se douta pas un instant que le criminel qu’elle recherche est déjà en prison pour trafic de drogue et vol avec violence. Elle continue ses recherches mais les moyens informatiques à sa disposition sont très limités, la comparaison des empreintes doit se faire fiche par fiche. Un travail excessivement long et méticuleux fut accompli sur 150 000 fiches, mais ce travail portait exclusivement sur des suspects fichés à Paris.

Pendant plus d’un an, aucun autre meurtre n’est commis mais Paulin est libéré de prison et peu de temps après, les meurtres reprennent. Le 27 novembre 1987 Madame Finaltéri laissé pour morte par l’agresseur a en fait survécu. Elle donna alors une description très détaillé, de son agresseur (grand, environ 1 m 80, métis, portant une boucle d’oreille et ayant les cheveux décolorés). Un matin, discutant avec les commerçants du 10ème arrondissement, un commissaire interpella un passant qui ressemblait étrangement à la description donné par madame Finalteri.

Pour en savoir plus sur ce passant, le commissaire téléphona alors au chef de la Brigade de Répression du Banditisme, on compara ses empreintes digitales à celle du « meurtrier des vieilles dames ». Paulin était bien coupable d’une partie des meurtres. Durant les 48 h de garde à vu, le jeune homme avoua au moins une vingtaine de meurtre et accusa Maturin (son ancien amant) d’être son complice. Emprisonné, Paulin ne se rend pas compte de la gravité de ses actes. Etant malade, il est emmené à l’hôpital, il était atteint du sida et de la tuberculose. Il mourra quelques temps après des suites du sida. Son complice encourut une peine de 18 ans de prison et fut libéré en 2009. Paulin, mort avant son jugement et malgré ses aveux est et restera considéré comme le suspect n°1.

C’est à partir de cette affaire que la police décide de créer un fichier automatisé des empreintes digitales

Par des élèves du lycée Robert Doisneau de Vaulx-en-Velin

  • Facebook Clean Grey
  • Twitter Clean Grey
  • LinkedIn Clean Grey
bottom of page